Il y a quelques jours, l’organisme de promotion touristique des Keys, en Floride, a lancé une campagne publicitaire pour le moins échevelée dans le métro de Washington.
Celle-ci présente la photo d’une aigrette neigeuse, un échassier dont les plumes hirsutes se dressent souvent à la verticale, au gré des courants d’air. Sa particularité? L’image est accompagnée de la mention «Donald, est-ce bien toi?», en référence à l’inégalable tignasse du candidat à l’investiture républicaine.
Le communiqué de presse annonçant le lancement de cette campagne de 300 000 dollars présente ce drôle d’oiseau (l’aigrette, pas Donald Trump) comme étant doté d’un «plumage soulevé par les vents devant un coucher de soleil des Keys floridiennes». Une rigolote façon d’inciter les résidents de la capitale états-unienne à mettre le cap sur le sud, en plein hiver et en pleine période pré-électorale.
L’article du Miami Herald qui rapporte cette anecdote conclut en posant une épineuse question: «Qui devrait se sentir le plus insulté: le candidat ou l’aigrette?» L’histoire ne dit cependant pas si la prochaine campagne publicitaire des Keys mettra en scène une aigrette en pleine prise de bec avec une minette, Donald Trump ayant depuis traité le sénateur Ted Cruz de pussy (mauviette)…